Site standard.
Le principe de l'internet est le partage de l'information au plus grand nombre. Pour ça il faut des standards de communications. Si on peut téléphoner de St Palais avec un téléphone fabriqué en Finlande, à San Francisco à un correspondant qui a un téléphone fabriqué à Taïwan, c'est parce que des normes, des protocoles de communications existent, sont standardisés et respectés. Ces deux téléphones ont un langage commun; les relais entre ces 2 téléphones aussi.
Pour que tout les sites du web parlent la même langue, et que cette langue, le html, soit comprise par tous les logiciels de navigation ( Mozilla , Internet explorer, Netscape, konqueror, lynx, dillo, etc..), il existe un organisme régulateur, le W3C.
Celui ci édicte des recommandations et des normes du html, le langage, et le format des pages de sites web, mais aussi pour ses évolutions comme le xhtml.
Il ne faut donc pas faire un site « optimisé Internet Explorer » ou optimisé pour tel ou tel navigateur, mais un site aux normes qui permettra à tout les navigateurs de le lire.
Un tel site ne coûte pas plus cher à réaliser qu'un site optimisé pour un seul navigateur. L'argument trop souvent lu
<< la majorité des internautes utilisent IE, donc mon site est optimisé IE >>
n'est donc pas valable.
Navigabilité.
Rendre un site standard, suivant les recommandations du W3C, c'est permettre à tout les navigateurs de le consulter, y compris ceux des handicapés moteurs, ou des handicapés visuels. Ceux ci ne peuvent naviguer avec la sourie mais doivent utiliser les touches [Tab] et de flèches, qui ne sont activées que part les liens en html pur.
La dernière norme, xhtml+ feuilles de style, le rend navigable pour les téléphones portables, les navigateurs d'ordinateur, ou les pda.
Lire cette page :
http://fcombern.free.fr/fr/lettre/
Les moteurs de recherche comme google, altavista, yahoo, voil à, etc., ont des programmes qui explorent les sites pour détecter et référencer, inscrire dans une base de donnée, ces sites par mots clés de leur contenu.
Si le site n'est pas standard, le programme du moteur de recherche ne verra que la page de garde, et ne connaîtra pas le reste du site.
Si dans le site d'une association d'agriculture biologique on parle des détails de la méthode d'élevage au trèfle et que le mot trèfle n'est pas cité dans la page de titre, un agriculteur ou un lycéen qui cherche des renseignement sur le trèfle, ou l'élevage sans ensilage de maïs, ne saura pas que ce site offre des ressources intéressantes sur ce sujet.
Si nous voulons partager notre expérience, nous faire connaître, avoir un retour des lecteurs du site, il faut qu'il soit navigable, et donc aux recommandations du W3C.
Ce qu'il ne faut pas faire.
Flash
Ce langage performant est fait pour créer des animations. Il permet de montrer un personnage qui bouge, une petite scènette à l'écran, et accessoirement de faire des liens entre des documents.
Ces liens ne sont pas des liens html. Ils ne rendent pas les sites navigables pour tout le monde (handicapés, geeks, etc..)
De plus Flash fait exécuter un programme sur l'ordinateur du lecteur. Utiliser
Flash oblige donc la personne qui consulte le site à créer un trou de sécurité sur son navigateur.
C'est comme obliger les gens à porter des lunettes qui écorchent la peau pour voir un spectacle de divertissement. Les écorchures sont ensuite des portes ouvertes à l'infection.
L'article Sites Flash : vingt-cinq raisons de dire non de Patrick Murris .
Et puis surtout, Flash n'est pas libre.
Optimiser Internet Explorer. Utiliser des outils « Big Brothers ».
Un premier inconvénient a été exposé plus haut. Le site n'est pas visibles par tout le monde, et ne coûte pas moins cher pour autant!
Un autre inconvénient plus subtil apparaît l à. Beaucoup d'outils de fabrication de site, vendus par des entreprises, ne font pas un code html « propre », aux normes internationales, mais aux normes de l'entreprise qui vend l'outil. Particulièrement les outils d'un leader de l'informatique en position de monopole. Les sites fabriqués avec les outils M... ont donc tendance à ne pouvoir être correctement lus que par le navigateur de M..., qui ne peut s'utiliser qu'avec le système de gestion de fenêtres de M..., le quel système de M... possède de plus en plus des outils pour contrôler ce que la société privée américaine M... nous laisse le droit de lire ou non sur notre ordinateur ou sur l'internet.
Il s'agit donc d'une politique de monopole du contrôle de l'accès à l'information.
En utilisant les outils de M..., même s'il n'ont pas été payés, ce qui nous expose à de très lourdes amendes, nous entrons donc dans cette stratégie de monopole (le leur) et de dépendance (la notre) pour accéder à l'information.
Le contrôle de l'information est le véritable pouvoir.
Faire un site lourd.
Tout le monde n'a pas l'ADSL. Certains supports ne sont pas capable d'afficher n'importe quoi (téléphones). Il faut donc éviter les images lourdes qui doivent se charger à chaque page.
Le pdf est un bon format techniquement, mais souvent une page en html permettra de communiquer la même information à moindre poids.
Ce qu'il faut faire.
On l'aura compris: un site au standards du W3C, en html pur ou en xhtml+ feuille de style.
On peut le coder directement avec un simple éditeur de texte (ne pas confondre avec un traitement de texte), ou faire générer les pages de html par php à partir d'une base de donnée, mais cela demande plus de qualification.
On peut utiliser des outils libres pour écrire des pages html. Les logiciels libres sont conçus pour et par le partage de l'information, pour la liberté des utilisateurs d'ordinateurs.
Les logiciels libres respectent donc les normes par construction pour justement aider à ce partage de l'information. La liberté passe par cette rigueur.
Outils libres.
OpenOffice.org.
OpenOffice.org est une suite bureautique libre. On peut librement la copier, la télécharger, et l'utiliser. On peut librement la modifier et l'adapter à ses besoins. Le gouvernement basque en a fit une version pour les bascophones.
Naturellement OpenOffice.org utilise le langage XML, qui est dérivé du html. Le XML est un html étendu, augmenté. Un texte écrit avec le traitement de texte ou l'outil de PAO de la suite OpenOffice.org, enregistré au format html sera plus aux normes du html que beaucoup de productions d'outils propriétaires. Ce n'est pas encore l'idéal. C'est alégeable et optimisable, mais consultable déj à par tout les navigateurs.
Ce document est rédigé avec OpenOffice.org.
Abiword
C'est un traitement de texte léger libre1. Il produit lui aussi du html de bonne qualité.
A noter aussi kword qui a les mêmes qualités mais qui n'est utilisable que sous GNU/Linux ou BSD.
OpenOffice.org et Abiword fonctionnent sur MS-Windows, Mac OS X, Linux , NetBSD, etc...
Ils peuvent tout les 2 ouvrir et enregistrer dans les formats Word de microsoft, si il n'y a pas de macro bizarres, au moins aussi bien que entre deux versions de Word. Ils peuvent ouvrir et enregistrer dans de très nombreux formats, et leur format propre est en XML compressé (zipé).
Les équipes de ces deux logiciels libres participent à l'élaboration du futur format des administrations européenne, lui aussi à base de XML compressé.
Mozilla.
C'est non seulement un navigateur performant, mais aussi un logiciel de lecture de courrier, qui n'a pas les nombreux trous de sécurité de Outlook, mais il comporte aussi un outil de réalisation de sites web.
Utiliser Mozilla pour aller sur l'internet renforce la sécurité de la navigation, permet d'enregistrer des pages avec leurs images,peut bloquer les pop up de publicité intempestive, permet la navigation par onglets.
Lire son courrier avec Mozilla rend de très nombreux virus inopérant 2.
Faire ses pages web avec Mozilla donne un site lisible par le plus grand nombre.
Site des utilisateurs de Mozilla
Quanta+
C'est un logiciel libre de fabrication de sites utilisable uniquement sous GNU/Linux, performant et pratique, mais uniquement en anglais.
Éditeurs de texte.
Ils servent à coder directement le langage html. La solution des puristes, mais aussi des débutant qui veulent comprendre. Coder en html s'apprend en quelques heures.
Il ne manque pas de sites pour cela.
Exemple d'éditeurs : le Notepad de MS-Windows, Edit du DOS, Kwrite, gedit, scite, Vi3, Vim, et surtout le roi des éditeurs, celui dont on ne peut prononcer le saint Nom sans un peu d'émotion, car il fut le premier né des logiciels libres, celui par lequel l'aventure à commencé: EMACS.
Conclusion.
Pour faire un site web lisible par tous, il ne faut pas d'outils chers, ni de très grandes qualifications, mais au contraire il sera techniquement avantageux d'utiliser des outils libres et des formats au normes.
Un site lisible par tous sera même probablement moins cher qu'un outil optimisé pour le seul navigateur proposé par une seule entreprise.
Les logiciels libres, il y a moins bien, mais c'est plus cher...
Liens
Site de l'associations utilisateurs de logiciels libres du pays basque
Site de l'associationss utilisateurs de logiciels libre de Bordeaux
Site de Kaella, une version d'essai du système GNU/Linux
Site de OpenOffice.org en français
Site de Mozilla en français
Site sologno sur Abiword
Site de framasoft avec un article sur Abiword
Toujours sur Framasoft, un article qui parle d'OpenOffice.org
Openweb, pour les standards du web
Jardin zen des feuilles de style